Présentation

La biologie scientifique avoue aujourd’hui son incapacité à définir la Vie, c'est-à-dire à répondre à sa question centrale. L'idée défendue ici est que la cause de cette incapacité est d'ordre épistémologique, c'est à dire métascientifique.

Ce livre résulte d'une critique du cadre quadridimensionnel classique de la Science (et donc de la biologie). Cette démarche m'a été imposée après une analyse épistémologique soigneuse du discours de la biologie moléculaire appliquée à l'unité élémentaire de vie, la cellule procaryote. Ce discours est en effet truffé d'ambiguïtés aboutissant à des paradoxes insumontables. 

Ce livre est surtout le résultat de la patiente élaboration d'un nouveau cadre épistémologique dans lequel le "modèle évident" (sens du mot paradigme) n'est plus la machine artificielle ("paradigme mécaniciste") mais notre propre organisme ("paradigme organiciste"). Ce système naturel présente en effet une incontestablement une "dimension subjective" - son psychisme-sujet - irréductible aux dimensions objectives et mesurables de son corps-objet, parfaitement inscrit, lui, dans le cadre de de la physique de Galilée. 

Mon analyse épistémologique du discours de la biologie moléculaire m'a convaincu que sa portée était aussi universelle que celle des dimensions objectives de l'espace. J'ai alors démontré qu'il est possible de représenter de façon très visuelle comment cette dimension subjective peut s'articuler aux trois dimensions de l'espace pour peu qu'on prenne conscience que le "temps-durée" introduit par Galilée n'est qu'une construction de l'esprit et que seul est réel et objectif le "temps (éternellement) présent". 

Ce nouveau modèle évident peut être représenté par une (hyper)sphère sur laquelle se déploie l'état de mouvement de l'organisation du métabolisme cellulaire. Bien plus, ce modèle (hyper)sphérique peut avantageusement être appliqué à tous les systèmes naturels, physiques et humains autant que biologiques.

La réponse que je propose est donc aussi révolutionnaire que la question initiale était fondamentale.

Ce sont les œillères que nous imposent la Science - tout particulièrement l’objectivité de sa démarche - qui nous empêchent de voir une des "dimensions" de la réalité, celle précisément qui, en médecine, abrite les sujets, leur psychisme ...et notre "humanité". Dès lors qu’on accepte cette hypothèse, on se rend compte qu'il se cache dans cette nouvelle dimension (ouvrant un nouvel "espace") une véritable "intériorité" de la matière, intériorité qui rend compte, en biologie, de l’émergence de la finalité (évidente) des êtres vivants, en médecine, de la dimension psychique de l’organisme humain, en physique de la croissance spontanée de l’entropie et, en cosmologie, d'une dimension métaphysique de l'Univers.